Une définition du stress ?

Le stress est un ensemble de perturbations biologiques de l’organisme, dues à une impossibilité de répondre à une menace, qu’elle soit réelle ou imaginaire. Provisoire, le stress est une réaction normale qui doit amener l’individu à une résolution à court terme du problème. Chronique, le stress, entretenu par l’exposition aux mêmes causes externes (harcèlement) ou internes (rumination), représente un danger grave non seulement pour l’équilibre psychologique de l’individu (crises de panique, dépression par épuisement) et de son environnement (familial ou professionnel), mais aussi pour sa santé en général (avec augmentation du risque cardio-vasculaire). Le management du stress, notamment en entreprise, est une indication privilégiée de la thérapie cognitive.

Qu’est-ce qu’un TOC ?

Le trouble obsessionnel compulsif (abrégé en TOC) est un trouble anxieux se manifestant par l’apparition récurrente de pensées intrusives, les obsessions, liées ou non à une phobie particulière, associée ou non à des compulsions, gestes reconnus comme irrationnels mais répétés de façon ritualisée et parfois envahissante: lavage des mains, vérifications diverses, nécessité de ranger. L’approche cognitivo-comportementale est la plus souvent recommandée pour le traitement de ce trouble, elle consiste à repérer et à critiquer les pensées irrationnelles qui ont permi la cristallisation de schémas réactifs anxiogènes. Le taux de rechute est faible par rapport au traitement médicamenteux.

Quels sont les 3 grands types de phobies ?

La plupart des médecins et des psychologues classent les phobies en 3 catégories, faisant toutes parties des troubles anxieux:
– les phobies spécifiques: animaux, transports, phénomènes naturels.
– les phobies sociales, générales ou spécifiques, telles que la blemmophobie (peur du regard des autres) ou l’éreutophobie (peur de rougir).
– l’agoraphobie: peur de quitter un environnement rassurant et de se retrouver dans un endroit dont il serait difficile ou gênant de s’extraire.

Tous ces troubles peuvent se doubler d’une peur d’avoir peur, ce que l’on appelle une perturbation secondaire dans le cadre de la thérapie cognitive.

Qu’est-ce qu’une phobie ?

Une phobie est une peur irrationnelle, intense et/ou persistante de certaines situations, activités, choses ou gens, susceptible de provoquer une grande anxiété et un désir d’évitement pour l’éviter. L’approche cognitivo-comportementale, très efficace, consiste à critiquer les pensées irrationnelles qui sont à l’origine de la cristallisation des craintes.

Se former à la thérapie cognitive ?

La thérapie cognitive est une pratique psychothérapeutique fondé sur la recherche neuroscientifique et orientée sur la résolution pratique des problèmes. Le Centre Européen de Coaching et de Thérapie Cognitive propose un Certificat Pratique de Thérapie Cognitive, destiné aussi bien aux psychothérapeutes désireux d’intégrer cette technique à leur exercice, qu’à toute personne intéressée par l’optimisation de son activité professionnelle.

La formation est effectuée en 7 séances de 1h30. Pré-requis: diplôme universitaire et/ou expérience professionnelle. Tarif: 490 Euros. Durée: 3 mois.

Merci de contacter le responsable de la formation au 063 74 123 69 pour tout renseignement.
Dr Alexandre-Pierre Gaspar.
apg@therapiecognitive.com

(iconographie: la machine à enseigner de Burrhus Frédéric Skinner, psychologue américain fondateur du béhaviorisme radical)

Quelles sont les indications d’une thérapie cognitive ?

La thérapie cognitive est efficace en cas de troubles émotionnels et/ou du comportement, quelque soit leur importance et leur origine.

Certaines indications ont été prouvées par une ou plusieurs méta-analyses ou des essais randomisés de forte puissance statistique et dont les résultats convergent:

– troubles anxieux
– attaques de panique
– phobies sociales, stress
– troubles de la mémoire
– agoraphobie
– obsession-compulsions
– refus scolaire
– syndrome de stress post-traumatique
– dépressions d’intensité moyenne, du sujet âgé et hospitalisées
– prévention du suicide
– trouble de la personnalité borderline chez les femmes
– syndrome de fatigue chronique
– insomnie
– alcoolisme et toxicomanies
– boulimie

Les 4 préceptes de Descartes, précurseur de la thérapie cognitive ?

Et comme la multitude des lois fournit souvent des excuses aux vices, en sorte qu’un étal est bien mieux réglé lorsque, n’en ayant que fort peut, elles y sont fort étroitement observées; ainsi, au lieu de ce grand nombre de préceptes dont la logique est composée, je crus que j’aurois assez des quatre suivants, pourvu que je prisse une ferme et constante résolution de ne manquer pas une seule fois a les observer.

Le premier étoit de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c’est-à-dire, d’éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenteroit si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n’eusse aucune occasion de le mettre en doute.

Le second, de diviser chacune des difficultés que j’examinerois, en autant de parcelles qu’il se pourroit, et qu’il seroit requis pour les mieux résoudre.

Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connoître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connoissance des plus composés, et supposant même de l’ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.

Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre.

Discours de la Méthode, Deuxième partie.