Catégorie : Troubles

  • Troubles de la mémoire: une thérapie cognitive ?

    Un trouble de la mémoire peut avoir de nombreuses causes médicales: une consultation préalable avec le médecin traitant est donc indispensable.

    Néanmoins, une fois le diagnotic établi, il n’est pas rare que l’on reste sans conduite pratique à suivre.

    La thérapie cognitive consiste dans ce cas à reconstruire une bonne assise psychologique et entraîner son cerveau le plus rapidement possible afin d’éviter une installation des déficits.

    Certains centres et thérapeutes sont spécialisés dans ce domaine, nous pouvons vous orienter.

  • Stress au travail ?

    Le stress représente la cristallisation en une expression unique d’un ensemble de problèmes de type différents, sous l’effet de conditions de travail difficiles. L’approche de la thérapie cognitive consiste dans un premier temps à faire la part des circonstances et des jugements, avant de mettre en place des évaluations et des méthodes plus satisfaisantes.

  • Trouble du déficit de l’attention/hyperactivité: une autre solution que la Ritaline ?

    Une synthèse de plusieurs études scientifiques a conclu en 2009 à une forte probabilité d’efficacité des thérapies cognitivo-comportementales dans le traitement du trouble du déficit de l’attention chez l’enfant et l’adolescent. Le traitement par le chlorhydrate de méthylphénidate (Ritaline®), figurant dans la liste des stupéfiants, est actuellement remis en question par de nombreux médecins et psychologues. En effet, une étude de suivi sur 3 ans a montré que les médications psychostimulantes n’offraient aucun avantage sur les thérapies cognitivo-comportementales chez les enfants.

  • Qu’est-ce qu’un acouphène subjectif ?

    L’acouphène, du grec ancien akouein (entendre) et de phainein (apparaître), est un sensation sonore non liées à une onde acoustique extérieure. L’acouphène subjectif est d’origine purement d’origine mentale, souvent associé à l’anxiété et à la dépression. La tomographie à émission de positons a permis de montrer que certaines zones du cerveau en relation avec le traitement des émotions et la mémorisation (système hypothalamo-limbique) sont activées lorsque les personnes entendent leurs acouphènes. La thérapie cognitive s’avère très efficace sur ce phénomène et les troubles émotionnels et comportementaux qu’il génère.

  • Stress: les 3 phases d’adaptation ?

    Alarme

    Le cerveau répond à un événement « stressant » (réel ou imaginaire) par une production d’adrénaline et en activant l’axe hypothalamo-hypophysaires avec production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active en retour deux zones du cerveau: le cortex cérébral pour qu’il réagisse au stimulus stressant (immobilisation, fuite, attaque) et l’hippocampe, qui va apaiser la réaction. La mise en place d’une réponse adaptée engendre un sentiment de satisfaction.

    Résistance

    Si une solution adaptée n’a pas été trouvée et que l’événement stressant se reproduit, le corps et l’esprit sont à chaque fois mis à contribution. A ce stade, il est essentiel de se pencher sur les évaluations, les jugements portés sur l’événement stressogène, ce n’est qu’à ce prix qu’une solution adaptée pourra être trouvée.

    Epuisement

    L’organisme soumis à de trop fréquentes réactions au stress a épuisé ses ressources. Un sentiment d’impuissance s’installe. L’immunité est affaiblie, des troubles somatiques sont susceptibles d’apparaître. Il est préférable à ce stade de consulter le plus rapidement possible.

  • Echec scolaire: une thérapie cognitive ?

    Les situations d’échec ou de rejet scolaire relèvent tout particulièrement d’une approche cognitive, car la focalisation sur les performances cérébrales est particulièrement importante à ce stade de la maturation. La prise en charge est à la fois familiale et individuelle. Les résultats peuvent être très rapides, vu la grande souplesse des schémas acquis chez les plus jeunes. Il ne faut néanmoins pas tarder à intervenir afin d’éviter les retards et les voies de garage.

  • Comment reconnaître un trouble dépressif majeur ?

    Selon le DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders – Fourth Edition), on parle de trouble dépressif majeur lorsqu’une personne présente au moins 5 parmi 9 symptômes pour une durée d’au moins deux semaines, la plupart du temps, entrainant un changement dans le mode de fonctionnement habituel, l’humeur triste et/ou l’anhédonie devant être obligatoirement présents:

    • Humeur triste (dépressive): oppression, sans joie, parfois sans aucun sentiment perçu, le plus souvent pire le matin, avec chez les enfants et adolescents parfois une irritabilité accrue.
    • Anhédonie : diminution du plaisir ou de l’intérêt pour toutes activités.
    • Modification involontaire du poids : prise ou perte de 5 % ou plus du poids habituel en un mois, modification récente de l’appétit
    • Troubles du sommeil : diminution (insomnie) ou augmentation (hypersomnie) du temps de sommeil
    • Troubles de la concentration et/ou du processus de prise de décision
    • Troubles du comportement : agitation ou ralentissement (bradypsychie) rapportée par l’entourage.
    • Asthénie : sensation de fatigue ou de diminution d’énergie
    • Sentiments de culpabilité: hypertrophiés, souvent injustifiés et liés à l’auto-dépréciation du patient.
    • Idées noires : volonté de mourir, idées suicidaires actives, avec ou sans plan spécifique, finalement tentative de suicide.

    Le diagnotic de trouble dépressif grave sera confirmé par le médecin qui proposera une stratégie thérapeutique adaptée incluant notamment une thérapie cognitivo-comportementale, utile non seulement dans les troubles d’origine psychologique, mais aussi comme soutien dans les dépressions d’origine biologique (endogènes).

  • Une définition du stress ?

    Le stress est un ensemble de perturbations biologiques de l’organisme, dues à une impossibilité de répondre à une menace, qu’elle soit réelle ou imaginaire. Provisoire, le stress est une réaction normale qui doit amener l’individu à une résolution à court terme du problème. Chronique, le stress, entretenu par l’exposition aux mêmes causes externes (harcèlement) ou internes (rumination), représente un danger grave non seulement pour l’équilibre psychologique de l’individu (crises de panique, dépression par épuisement) et de son environnement (familial ou professionnel), mais aussi pour sa santé en général (avec augmentation du risque cardio-vasculaire). Le management du stress, notamment en entreprise, est une indication privilégiée de la thérapie cognitive.

  • Qu’est-ce qu’un TOC ?

    Le trouble obsessionnel compulsif (abrégé en TOC) est un trouble anxieux se manifestant par l’apparition récurrente de pensées intrusives, les obsessions, liées ou non à une phobie particulière, associée ou non à des compulsions, gestes reconnus comme irrationnels mais répétés de façon ritualisée et parfois envahissante: lavage des mains, vérifications diverses, nécessité de ranger. L’approche cognitivo-comportementale est la plus souvent recommandée pour le traitement de ce trouble, elle consiste à repérer et à critiquer les pensées irrationnelles qui ont permi la cristallisation de schémas réactifs anxiogènes. Le taux de rechute est faible par rapport au traitement médicamenteux.

  • Quels sont les 3 grands types de phobies ?

    La plupart des médecins et des psychologues classent les phobies en 3 catégories, faisant toutes parties des troubles anxieux:
    – les phobies spécifiques: animaux, transports, phénomènes naturels.
    – les phobies sociales, générales ou spécifiques, telles que la blemmophobie (peur du regard des autres) ou l’éreutophobie (peur de rougir).
    – l’agoraphobie: peur de quitter un environnement rassurant et de se retrouver dans un endroit dont il serait difficile ou gênant de s’extraire.

    Tous ces troubles peuvent se doubler d’une peur d’avoir peur, ce que l’on appelle une perturbation secondaire dans le cadre de la thérapie cognitive.