Qu’est-ce que le coaching ?

Le coaching, est une approche psychologique issue du milieu sportif, orientée vers la réalisation d’objectifs concrets ou le développement de capacités spécifiques, aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle. Le coaching est à distinguer de la psychothérapie, cette dernière étant orientée vers la résolution des problèmes et étant pratiquée par des professionnels de la santé, médecins ou psychologues (qui peuvent par ailleurs également pratiquer le coaching).

Stress au travail ?

Le stress représente la cristallisation en une expression unique d’un ensemble de problèmes de type différents, sous l’effet de conditions de travail difficiles. L’approche de la thérapie cognitive consiste dans un premier temps à faire la part des circonstances et des jugements, avant de mettre en place des évaluations et des méthodes plus satisfaisantes.

Doit-on éviter la douleur ?

Tout plaisir est, de par sa nature même, un bien, mais tout plaisir ne doit pas être recherché; pareillement toute douleur est un mal, mais toute douleur ne doit pas être évitée à tout prix.

(Epicure, philosophe grec de l’Antiquité)

Vouloir se débarasser d’une chose tend paradoxalement à la renforcer. D’autres techniques sont mises en oeuvre dans le cadre d’une thérapie cognitive pour modifier les schémas problématiques.

Changer sa vie ou se changer la vie ?

La recherche moderne a confirmé les intituitions géniales d’Epicure, de Descartes, de Nietzsche, qui ne disposaient ni des études scientifiques, ni des procédés d’investigation modernes du cerveau: en changeant notre façon d’évaluer le monde, nous pouvons adapter au mieux nos émotions et nos comportements. Paradoxalement, lorsque l’on a envie de changer sa vie, il est préférable, si l’on ne veut pas tomber de Charybde en Scylla,  d’envisager de se changer la vie.

(iconographie: Scylla, détail de la face A d’un cratère en cloche attique à figures rouges, 450-425 av. J.-C., Musée du Louvre)

Trouble du déficit de l’attention/hyperactivité: une autre solution que la Ritaline ?

Une synthèse de plusieurs études scientifiques a conclu en 2009 à une forte probabilité d’efficacité des thérapies cognitivo-comportementales dans le traitement du trouble du déficit de l’attention chez l’enfant et l’adolescent. Le traitement par le chlorhydrate de méthylphénidate (Ritaline®), figurant dans la liste des stupéfiants, est actuellement remis en question par de nombreux médecins et psychologues. En effet, une étude de suivi sur 3 ans a montré que les médications psychostimulantes n’offraient aucun avantage sur les thérapies cognitivo-comportementales chez les enfants.

Qu’est-ce qu’un acouphène subjectif ?

L’acouphène, du grec ancien akouein (entendre) et de phainein (apparaître), est un sensation sonore non liées à une onde acoustique extérieure. L’acouphène subjectif est d’origine purement d’origine mentale, souvent associé à l’anxiété et à la dépression. La tomographie à émission de positons a permis de montrer que certaines zones du cerveau en relation avec le traitement des émotions et la mémorisation (système hypothalamo-limbique) sont activées lorsque les personnes entendent leurs acouphènes. La thérapie cognitive s’avère très efficace sur ce phénomène et les troubles émotionnels et comportementaux qu’il génère.

L’erreur de Freud ?

Sigmund Freud a stigmatisé l’importance de l’événement déclenchant, à rechercher dans l’enfance: sous l’angle des neurosciences, cette approche s’avère inefficace, car elle tend à renforcer la dictature des circonstances et empêche la modification des schémas non productifs. Les recherches modernes ont montré que ce sont les évaluations des circonstances qui sont à examiner, car elles peuvent être modulées pour engendrer des émotions et des comportements plus adaptés.

Stress: les 3 phases d’adaptation ?

Alarme

Le cerveau répond à un événement « stressant » (réel ou imaginaire) par une production d’adrénaline et en activant l’axe hypothalamo-hypophysaires avec production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active en retour deux zones du cerveau: le cortex cérébral pour qu’il réagisse au stimulus stressant (immobilisation, fuite, attaque) et l’hippocampe, qui va apaiser la réaction. La mise en place d’une réponse adaptée engendre un sentiment de satisfaction.

Résistance

Si une solution adaptée n’a pas été trouvée et que l’événement stressant se reproduit, le corps et l’esprit sont à chaque fois mis à contribution. A ce stade, il est essentiel de se pencher sur les évaluations, les jugements portés sur l’événement stressogène, ce n’est qu’à ce prix qu’une solution adaptée pourra être trouvée.

Epuisement

L’organisme soumis à de trop fréquentes réactions au stress a épuisé ses ressources. Un sentiment d’impuissance s’installe. L’immunité est affaiblie, des troubles somatiques sont susceptibles d’apparaître. Il est préférable à ce stade de consulter le plus rapidement possible.

Echec scolaire: une thérapie cognitive ?

Les situations d’échec ou de rejet scolaire relèvent tout particulièrement d’une approche cognitive, car la focalisation sur les performances cérébrales est particulièrement importante à ce stade de la maturation. La prise en charge est à la fois familiale et individuelle. Les résultats peuvent être très rapides, vu la grande souplesse des schémas acquis chez les plus jeunes. Il ne faut néanmoins pas tarder à intervenir afin d’éviter les retards et les voies de garage.

Comment reconnaître un trouble dépressif majeur ?

Selon le DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders – Fourth Edition), on parle de trouble dépressif majeur lorsqu’une personne présente au moins 5 parmi 9 symptômes pour une durée d’au moins deux semaines, la plupart du temps, entrainant un changement dans le mode de fonctionnement habituel, l’humeur triste et/ou l’anhédonie devant être obligatoirement présents:

  • Humeur triste (dépressive): oppression, sans joie, parfois sans aucun sentiment perçu, le plus souvent pire le matin, avec chez les enfants et adolescents parfois une irritabilité accrue.
  • Anhédonie : diminution du plaisir ou de l’intérêt pour toutes activités.
  • Modification involontaire du poids : prise ou perte de 5 % ou plus du poids habituel en un mois, modification récente de l’appétit
  • Troubles du sommeil : diminution (insomnie) ou augmentation (hypersomnie) du temps de sommeil
  • Troubles de la concentration et/ou du processus de prise de décision
  • Troubles du comportement : agitation ou ralentissement (bradypsychie) rapportée par l’entourage.
  • Asthénie : sensation de fatigue ou de diminution d’énergie
  • Sentiments de culpabilité: hypertrophiés, souvent injustifiés et liés à l’auto-dépréciation du patient.
  • Idées noires : volonté de mourir, idées suicidaires actives, avec ou sans plan spécifique, finalement tentative de suicide.

Le diagnotic de trouble dépressif grave sera confirmé par le médecin qui proposera une stratégie thérapeutique adaptée incluant notamment une thérapie cognitivo-comportementale, utile non seulement dans les troubles d’origine psychologique, mais aussi comme soutien dans les dépressions d’origine biologique (endogènes).